Étape 1 : l’épreuve théorique moto (ETM)
Cette épreuve est désormais obligatoire, même pour les candidats titulaires d’un code auto encore valide. Comme pour le code auto, elle consiste en un questionnaire de quarante questions visant à valider les connaissances théoriques. Pour réussir l’épreuve, le candidat doit obtenir au moins 35 bonnes réponses sur 40, soit un maximum de 5 erreurs.
Les questions sont réparties en neuf catégories, certaines d’ordre général et d’autres spécifiques à l’univers du deux-roues :
- Dispositions légales en matière de sécurité routière
- Le conducteur
- La route
- Les autres usagers de la route
- Réglementation générale et divers
- Porter secours
- Éléments mécaniques et autres liés à la sécurité
- Équipements de sécurité des véhicules et du motard
- Règles d’utilisation du véhicule et respect de l’environnement.
Étape 2 : le plateau
L’examen pratique a pour objectif de vérifier la maîtrise du véhicule par le candidat sur une piste fermée à la circulation. Le candidat doit parcourir un circuit balisé d’une seule traite, en réalisant différentes manœuvres.
Il n’existe que deux parcours d’examen, symétriques l’un par rapport à l’autre, qui sont tirés au sort le jour de l’épreuve. Les deux parcours suivent le même déroulé :
- Déplacement de la moto sans l’aide du moteur
- Allure réduite sans passager
- Freinage
- Allure réduite avec passager
- Évitement.
Le candidat doit réaliser l’intégralité du parcours sous le contrôle de l’examinateur et réussir toutes les manœuvres pour valider son épreuve.
Étape 3 : la circulation
Cette seconde épreuve pratique se déroule en circulation, alternant conduite en agglomération et sur voie rapide. Elle dure environ quarante minutes, le candidat étant au guidon de sa moto, tandis que l’examinateur et l’accompagnateur suivent en voiture.
L’épreuve débute par des vérifications de sécurité, puis le candidat effectue un parcours choisi par l’examinateur, qui communique ses instructions en temps réel par radio. L’objectif est de vérifier la capacité du candidat à évoluer en toute maîtrise et sécurité. Il doit adopter une conduite dynamique, rester attentif à la signalisation et aux autres usagers, et éviter toute erreur.
À l’issue de cette épreuve, si elle est validée, le candidat obtient le permis A2. Il peut circuler pendant deux mois avec un permis provisoire, en attendant de recevoir le document officiel.